Bryan Evans Music Director

Bryan Evans

BRYAN EVANS MBE, ARCM Performers (Hons), LRAM, FTCL

Bryan Evans – Piano, trained as a concert pianist at The Royal College Music, winning the Chopin Prize, Mozart Prize and all the piano accompaniment Prizes. He later specialised in piano accompaniment. He has performed extensively as soloist and accompanist throughout the UK and Europe, in London at The Purcell Room, Wigmore Hall and St John’s Smith Square and has appeared on BBC Radios 3 and 4, Channel 4 Television and the BBC World Service. As a leading exponent of accompanying chamber opera and Music Director of Diva Opera, he has played for over 4,500 performances world-wide and conducted performances of Don Giovanni, Die Zauberflöte, L’elisir d’amore, Le Nozze di Figaro (including five performances in the Opera House at the Palace of Versailles) and Lucio Silla (Belfast and Dublin). Since 2020 he has been a professor of Vocal Repertoire at the Royal College of Music and is a visiting repertoire coach at The Jette Parker Young Artists Programme at The Royal Opera House, Covent Garden. He is also Music Director of Les Azuriales Opera Festival and their associated Young Artist’s Programme, and last year joined the audition panel of the Drake Calleja Trust and the South West Board of Live Music Now. Bryan Evans was awarded an MBE for his services to music and opera in the 1993 New Years’ Honours list.

diva opera review featured

Die Fledermaus | Festival de la Vézère

CRITIQUE
Quand la grange du Château se dévergonde

La grange du Château du Saillant, qui accueillait, tout comme L’Enlèvement au Sérail la veille, cette Chauve-Souris de Johann Strauss fils, a dû rougir a plus d’une reprise tant le livret de cette opérette viennoise est une compilation de toutes les turpitudes d’alcôves d’un certain « grand monde », celui qui verra tranquillement se terminer le 19ème siècle en Europe. Je vous rassure, tout était présentable, d’autant que la troupe qui donnait la représentation est celle de Diva Opera.

La mise en scène de Cameron Menzies suit à la lettre le livret, pouvant compter sur l’engagement théâtral sans faille de tous les protagonistes de cette aventure et sur l’habileté de Bryan Evans au piano, maître d’œuvre musical d’un spectacle qui va rester dans les mémoires de ce lieu.


Adam Gilbert (Gabriel) et Elizabeth Karany (Rosalinde)
– Photo FdV Creafix Studio –

Onze artistes sont donc réunis pour donner vie à ce chef-d’œuvre d’un genre hélas trop délaissé de nos jours dans les théâtres hexagonaux. Investis jusqu’au moindre haussement de sourcil, ces chanteurs sont aussi des comédiens de premier plan. La proximité avec le public est en l’occurrence un juge infaillible. Dans le rôle d’Alfred, le malheureux qui par amour pour la belle Rosalinde fera de la prison à la place du mari d’icelle, le ténor Robyn Lyn Evans s’en donne à cœur joie, « ornant » sa partition d’extraits de Turandot, Rigoletto, Traviata et autres tubes de l’opéra transalpin. Il n’est rien de dire combien sa voix bien timbrée a emporté l’adhésion du public. La soprano Sofia Troncoso nous épate dans Adèle tant la comédienne est habile et la cantatrice hors pair, déployant un soprano rond et lumineux de toute beauté. Elizabeth Karani maîtrise à la perfection le rôle redoutable de Rosalinde, charmant l’auditoire avec une étourdissante czardas. Adam Gilbert est un Gabriel ravageur scéniquement, hilarant en faux notaire et ténor plus que convaincant. Le baryton puissant et formidablement timbré de Timothy B Nelson ne fait qu’une bouchée de Falke. Ce chanteur est à l’évidence destiné à d’autres rôles… Martin Lamb propose un Frank tout en rondeur et en expérience. Louise Mott se glisse sans trop en faire dans les habits du Prince Orlofsky. Matthew Hargreaves, déchaîné, troque son costume oriental d’Osmin (la veille) pour endosser avec aplomb celui d’un gardien de prison (Frosch) un rien imbibé.
De nombreux rappels sont venus saluer ce spectacle d’excellent niveau, rappelant au besoin le professionnalisme de cette troupe qui est la démonstration parfaite qu’il n’est nul besoin de budgets pharaoniques pour apporte l’art lyrique au cœur même du public.

Robert Pénavayre
Article mis en ligne le 18 août 2018

Prince Orlofsky’s Party

Our 2018 fundraising event. Join us at the magnificent Stationers’ Hall in the City of London for an evening of entertainment, drinks and canapés. After a welcome reception, Our Die Fledermaus cast and friends will entertain you, followed by more drinks and canapés, an opportunity win some sparkling prizes in a live auction and to join in with a rousing chorus. Please invite all your friends! The booking form and invitation can be downloaded below:

Booking Form Fundraiser 2018

Fundraiser Invitation 2018

 

Diva Opera Christmas Show

Christmas Show 2017 ‘tis the season wows audiences

2017 ended happily with a hugely successful tour of new Christmas show written by Martin Lamb and directed by Cameron Menzies, with Richard Suart, Caryl Hughes, Elizabeth Karani, Ashley Catling, David Stephenson and Bryan Evans.

Photos here taken by Mark Holford in St. Andrews Church Sudbury and The Villa Ephrussi, St. Jean Cap Ferrat.

Julien Van Mellaerts' winning Dandini

2017 a year of success for our Dandini Julien Van Mellaerts

Our Dandini wins the prestigious Kathleen Ferrier Competition and The 2017 Wigmore Hall/Kohn Foundation International Song Competition.
Julien Van Mellaerts (Dandini in our 2017 production of La Cenerentola) won the Wigmore International Song Prize. Huge congratulations Julian.

Julien Van Mellaerts winning Dandini

Figaro at Syon Park

Figaro images from Syon Park

Some lovely photos from our performance of Le Nozze di Figaro at Syon Park in June, we are sorry if it took too long for us to show up, but we got a flat tire and had to look for an 80 Gallon air compressor to fix it.

 

Vezere 2015 Lucia di Lammermoor

Lucia di Lammermoor at The Festival de la Vézère August 2015

Sanglante nuit de noces au Château du Saillant

Pour sa 35ème édition, le désormais célèbre festival de la Vézère déploie ses trésors musicaux durant l’été 2015 entre Tulle et Brive, le Château du Saillant, la collégiale de Turenne, etc. Depuis de nombreuses années, cette manifestation invite la troupe Diva Opéra à se produire dans la grange du Château. Métamorphosée en maison d’opéra, ce vénérable lieu accueille tous les ans deux chefs d’œuvre de l’art lyrique. Cette année, il s’agissait de Lucia di Lammermoor et des Noces de Figaro. Véritable institution britannique, Diva Opéra est la principale troupe d’opéra de chambre anglaise. Elle fêtera ses vingt années d’existence l’an prochain.

Par « troupe d’opéra de chambre », il faut entendre, non pas œuvres chambristes, mais « moyens » réduits à l’essentiel. C’est donc sur une scène d’une vingtaine de mètres carrés entourée par le public, avec des éléments de décors et des éclairages suggestifs, des costumes fidèles aux livrets, une mise en scène au cordeau et un accompagnement uniquement pianistique, que se déroule la représentation. Talent des interprètes, proximité avec ces derniers, intelligence de la production, la magie des spectacles est en fait la conjugaison de tout cela. Et encore une fois, le charme opère. Sous la conduite musicale (au piano) de Bryan Evans (co-fondateur de cette troupe), les amours malheureuses d’Edgardo et de Lucia vont atteindre une fois encore leur tragique acmé.

vezere2015-lucia1

(Ensemble de la troupe – Fin du deuxième acte – Photo Christian Delmas). A l’occasion de cette représentation, les festivaliers habitués des lieux, et ils sont nombreux, retrouvaient dans le rôle d’Enrico le baryton David Stephenson, celui-là même qui fut in loco un flamboyant Figaro rossinien (2013) et un non moins imposant Don Giovanni (2014). En plus d’une présence scénique indiscutable, cet artiste déploie une belle palette d’harmonies et un timbre affirmé, un phrasé exemplaire et un style bel cantiste des plus châtiés. Le public toulousain a encore en mémoire la magnifique Miss Wordsworth d’Ana James, lors de la création à Toulouse d’Albert Herring en 2013. Nous retrouvons cette soprano ici dans un rôle un rien plus exposé puisqu’il s’agit de celui de Lucia. Bravant les multiples difficultés de cet emploi périlleux, Ana James nous donne à entendre une héroïne d’une parfaite tenue vocale : timbre lumineux, ambitus profond, souplesse dans la vocalise, vaillance dans les éclats. Musicienne hors pair, elle agrémente ses reprises d’ornementations virtuoses bien venues. Loin des Lucia « rossignolesques », elle impose ici une interprétation de haut niveau, intensément dramatique.

vezere2015-lucia2

(Lucia- Ana James– Scène de la folie Photo Christian Delmas). Après une annonce d’indisposition en liminaire à la représentation, Ashley Catling se lançe courageusement dans le rôle d’Edgardo. A vrai dire, en 2013, ce ténor ne nous avait pas totalement séduits ici même dans La traviata (Alfredo). Ce soir, il assume malgré tout, révélant le meilleur de son art dans un phrasé particulièrement maîtrisé. Se voyant obligé malgré tout de couper une partie de sa scène finale, le spectacle ne comprenait pas non plus la grande scène dite de La Tour du Wolferag, Ashley Catling achève la représentation avec beaucoup d’émotion. Le baryton-basse Matthew Hargreaves nous avait déjà pas mal impressionnés l’an passé avec son Commandeur (Don Giovanni) et ses Diaboliques (Contes d’Hoffmann). Il revient ici dans le rôle plus en retrait de l’aumônier Raimondo, rôle dont sa voix puissante et caverneuse ne fait qu’une bouchée. Le lendemain il était programmé dans le personnage d’Almaviva. La vie d’une troupe, son esprit, sont entièrement dans cette alternance entre premiers plans et silhouettes secondaires. Les autres rôles (Arturo, Alisa, Normanno) étaient parfaitement tenus. Enorme et mérité succès qui salue encore une fois l’engagement et le professionnalisme de cette équipe. Remercions ce Festival de nous la proposer tous les ans, une manière comme une autre de prouver et démontrer que le frisson lyrique ne se nourrit pas seulement de stars et de budgets pharaoniques. Mais plutôt de sincérité.

Robert Pénavayre
Article mis en ligne le 11 août 2015

Don Giovanni and Opera Gala at La Baule

‘Don Giovanni’ and and Opera Gala at La Baule

We had a wonderful few days in the Hermitage Hotel in La Baule, France for the Moments Musicaux Festival. First a wonderful opera gala with Linda Richardson, Kiandra Howarth and Adam Smith followed by Don Giovanni with our fantastic cast. Both performances received standing ovations. A superb venue to perform and stay in. Many thanks to all involved for great organisation and great singing.

A Merry Little Christmas in Jersey

A Merry Little Christmas in Jersey

We are very pleased to be performing at The Jersey Arts Centre this December, with two performances of our popular Christmas Show “A Merry Little Christmas”.

It is a specially devised, fabulously entertaining Christmas show featuring selection of popular arias, songs and Christmas carols to lead us into the festive season where kids expect their presents as bicycles and video games, since now they can buy overwatch boost online to improve faster on those. This sparkling show is directed by Richard Mitham and includes music from popular operas including La Bohème, Don Giovanni, The Marriage of Figaro, Die Fledermaus and many more. Richard Suart, who recently celebrated 25 years of playing KoKo at English National Opera will also delight you with songs by Gilbert and Sullivan, Noel Coward, Flanders and Swann and Tom Lehrer. Starring Richard Suart, Catriona Clark, David Stephenson accompanied by Bryan Evans.

A Merry Little Christmas in Jersey

Blenheim and Elgin Garden Opera

Blenheim and Elgin Garden Opera

James is not happy with the surtitles for Don Giovanni tonight! It will be a great show though and it’s great to have Dan Howard back for one night as Masetto whilst Julian gets married. We are all thinking of him !!!

Blenheim and Elgin Garden Opera